La Cour de cassation et l'abolition de l'esclavage
Sommaire

Préface par Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice

Introductions

par Vincent Lamanda, premier président de la Cour de cassation 

par Jean-Claude Marin, procureur général près la Cour de cassation

par Gilles Thouvenin, président de l’Ordre des avocats aux Conseils



I. Propos introductifs

par Cécile Petit, premier avocat général à la Cour de cassation

Aspects du processus d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises au XIXe siècle : engagements et luttes par Nelly Schmidt, directrice de recherche au CNRS, Université Paris 4-Sorbonne, Comité scientifique international « La Route de l’Esclave. Résistance, Liberté, Héritage », UNESCO 

Quelques remarques à propos du « Code Noir » et de l’histoire du droit français de l’esclavage colonial

par Jean-François Niort, maître de conférences HDR en histoire du droit et des institutions, Université des Antilles et de la Guyane 

Le conservatisme des cours coloniales et le rôle réformateur de la Cour de cassation

par Margaret Tanger, docteur en droit, avocat au barreau de Fortde- France, membre du Conseil de l’Ordre 

La Cour de cassation et l’abolition de l’esclavage

par Anne-Elisabeth Crédeville, conseiller à la Cour de cassation 



II. Propos introductifs

par Bertrand Louvel, président de la chambre criminelle de la Cour de cassation 

Le rôle de la chambre criminelle

par Marie-Lucie Divialle, avocat général près la cour d’appel de Douai, ancien conseiller référendaire à la Cour de cassation, chambre criminelle 

Le procureur général Dupin et l’abolition de l’esclavage

par Peimane Ghaleh-Marzban, secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature 

Les avocats aux Conseils et l’abolition de l’esclavage : une belle, longue et singulière histoire commune

par Jean Barthélemy, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, ancien président de l’Ordre 

Les modes de répression servile aux colonies et le droit pénal moderne

par Frédéric Charlin, docteur en histoire du droit, maître de conférences à l’Université de Bourgogne 

Rapport de synthèse

par Jean-François Niort, maître de conférences HDR en histoire du droit et des institutions, Université des Antilles et de la Guyane

La Cour de cassation et l'abolition de l'esclavage

Edition : N° 1 - Octobre 2014
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Description

Préface de Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice



L’objectif de ce colloque est d'aborder le rôle de la Cour de cassation, à travers sa jurisprudence dans le processus d’abolition de l’esclavage, notamment aux Antilles françaises.

En mars 1685, un édit royal, inspiré du droit romain, instaure le cadre et les principes juridiques relatifs à l’esclavage colonial, que la France tolère dans ses colonies depuis le début du XVIIe siècle. Applicable à l’origine aux Antilles françaises, mais étendu au siècle suivant à la Guyane, la Louisiane, et aux îles Maurice et de la Réunion, ce que la pratique appellera le « Code noir » constituera jusqu’en 1848 la base du droit français de l’esclavage colonial, et par conséquent de la jurisprudence des tribunaux coloniaux, qui sera loin d’en respecter toujours la lettre et l’esprit. Or l’ordonnance royale du 24 septembre 1828, par l’application du Code de procédure civile et du Code de procédure pénale dans les colonies, va ouvrir le champ du contrôle de la Cour de cassation sur les décisions rendues par les cours coloniales. C’est alors avec fermeté que la Cour de cassation va exercer son contrôle sur l’application de la loi et des règlements coloniaux, en tentant d’imposer plus d’humanité et d’impartialité, de concert avec la législation d’inspiration libérale qui s’épanouit sous la Monarchie de Juillet, préparant ainsi l’abolition de 1848.

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1e édition
Octobre 2014
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